Pour aller vers quelque chose, il faut quand même partir de l'endroit où je suis.
Et quitter bien des choses.
Cela m'aide de pouvoir identifier les biens et les "biens" que partir me propose de quitter même si cela ne m'aide pas vraiment à faire le pas de la séparation.
Les biens ne me suivront pas sur le chemin.
Encore que, à mon niveau actuel ( novice avec un bon potentiel d'amélioration ) du détachement, je n'en suis pas à laisser le porte-monnaie et la carte de crédit à la maison.
Vivre comme St François ne s'improvise pas.
Parmi les "biens" à me lâcher je vois dans le domaine du passé:
habitudes - filets sécurisants de la répétition;
certitudes - protections stabilisantes contre les errances d'une pensée en recherche;
croyances - bases de repos peu ou pas fondées sur une démonstration;
dépendances - liens d'appartenance et de commodité;
regrets - attachements à mes exigences non satisfaites;
reproches - attachements à mes exigences envers les autres.
Et dans le domaine du futur:
peurs et attentes : efforts pour éviter ou faire advenir les choses en fonction de MES volontés.
Oui pas évident de partir en chemin.
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